Entre 1819, date d’obtention de la première rose orléanaise et la fin des années soixante, plus de 600 roses ont été créées sur Orléans et dans sa région. Si certaines d’entre elles sont encore et toujours des stars, présentes dans bon nombre de jardins comme "Albéric Barbier" et "Albertine" (deux créations des pépinières « Barbier Frères » de 1900 et 1921) ou encore "Ghislaine de Féligonde" (obtenue par Eugène Turbat en 1916), d’autres ont en revanche disparu.
L’association "Les Amis des Roses Orléanaises" est née en février 2004, de l’envie d’un groupe d’amis de partager leur passion des roses.
L’ARO s’est donnée pour but de rechercher, d'identifier, de répertorier, de promouvoir et de
réintroduire les rosiers orléanais, autrement dit, les rosiers créés par des
pépiniéristes obtenteurs d’Orléans et du Loiret.
Rechercher : les rosiers sont recherchés dans des
roseraies, comme celle du Val de Marne ou encore le conservatoire de
Saugerhausen en Allemagne.
Identifier : Il s'agit de vérifier si un rosier correspond bien à la description qu'en faisaient les catalogues des pépiniéristes orléanais (taille, forme, couleur).
Identifier : Il s'agit de vérifier si un rosier correspond bien à la description qu'en faisaient les catalogues des pépiniéristes orléanais (taille, forme, couleur).
Répertorier : l’inventaire des obtentions orléanaises
s’effectue à l’aide des catalogues de pépiniéristes de l’époque, de livres
anciens et récents et de nos observations. Il résulte de ce travail l’édition de
fiches descriptives que nous diffusons auprès de nos adhérents.
Promouvoir : Nous organisons des conférences sur le
thème des roses orléanaises. De plus, grâce au partenariat passé avec la ville
d’Orléans, nous proposons des activités à la roseraie Jean Dupont, où une
collection de près de 200 variétés orléanaises, dont la plus ancienne date de
1827, est présentée au public.
Réintroduire : Grâce au greffage, les rosiers orléanais
retrouvés et connus à ce jour peuvent être de nouveau multipliés par des
pépiniéristes et proposés à la vente. Ils peuvent enfin réintégrer les jardins
d’où ils ont bien failli disparaître.
L’ARO propose également à ses adhérents des cours de taille,
de plantation, de défloraison de rosier ; ainsi que des bourses d’échange
de plantes, des visites de jardins, des voyages en France ou à l’étranger et
des activités manuelles et artistiques en rapport avec le jardin.