le rosier "Ghislaine de Féligonde" obtention Turbat 1916 |
Une brève histoire de la rose orléanaise
En un peu plus d'un
siècle et demi la vingtaine d’obtenteurs orléanais a créé plus de 600 roses. Parmi
celles-ci, on trouve : des roses alba (comme « Charlotte » créée
par Mauget en 1825), des galliques (« Triomphe d’Orléans » de Mauget
1827), des roses de Provins (« Petite Orléanaise » obtenteur inconnu),
des centifolia (« Vierge de Cléry » de Auguste Baron-Veillard en 1888),
des mousseux (« Melle Marie Louise Bourgeois » de Corboeuf en1891),
des bourbons comme « Velouté d’Orléans » (Dauvesse 1852), des
hybrides remontants (« Louise Pernot » Altin Robichon en 1903), des
rugosa (« Le Cid » Vigneron 1909), des hybrides de multiflora (« Ghislaine
de Féligonde » Turbat 1916 ou encore « Neige d’Avril »
création d’Altin Robichon en 1908), des hybrides de thé (« Mme Georges
Benard » de Benard en 1900)
A partir des années 1900, deux familles de rosiers jouent les premiers rôles : les hybrides de wichuraiana et les polyanthas.
Les hybrides de wichuraiana sont la grande spécialité des pépinières
Barbier Frères. Ce sont eux qui ont créé la majorité des hybrides de ce
groupe. Parmi leurs rosiers restés célèbres on peut citer Albéric Barbier et Paul
Transon, deux rosiers de 1900 ou encore Albertine diffusée à partir de 1921.
Les polyanthas occupèrent eux aussi une place importante à
partir du début du XXème siècle. La création fut là aussi prolifique : « Orléans
Rose » des pépinières Levavasseur en 1909, « la Marne » (Barbier
1915), ou « Yvonne Rabier » (Turbat 1910).
Et aujourd’hui ?
Orléans et sa région ont su conserver la mémoire de cette époque faste de la création de roses notamment
avec la roseraie Jean Dupont.
De plus, depuis des années des pépiniéristes orléanais
multiplient toujours ces roses et les proposent à la vente, participant ainsi à
la conservation de ce patrimoine.